La médecine chinoise est-elle la médecine de demain ?

medecine chinoise

Medecine chinoise versus médecine occidentale. Deux approches radicalement différentes, tant dans l’intention que dans les pratiques.

Selon Richard J. Roberts, prix Nobel de physiologie en 1993 la médecine occidentale est sur une voie sans issue au bout de laquelle il n’y a que les pilules chimiques qui « chronicisent les maladies et ne guérissent pas ».

En effet, cette réalité est terrible mais seule une petite partie des médicaments est utile à notre santé.
20% selon les professeurs Philippe Even et Bernard Debré dans leur livre « Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux ».
Les 80 % ne seraient là que pour générer des profits énormes. Ils s’avèrent même trop régulièrement être dangereux, voire mortels à terme.

Généralement le patient souffre d’une pathologique bénigne et fait confiance au système de santé. Son médecin lui prescrit des médicaments, et plutôt que d’aller mieux, il meurt.

Parfois les gens entrent à l’hôpital pour un bilan anodin et n’en sort jamais. D’autres sont traités au long court pour « améliorer » leur état mais décèdent finalement de ce traitement…
On parlerait, d’après les chiffres gouvernementaux, de 25 000 à 40 000 personnes, qui meurent chaque année. Elles pensaient se soigner en prenant les « médicaments » prescrits par leur médecin.

Et la medecine chinoise alors ?

La médecine traditionnelle chinoise représente une grande partie de la solution. La Chine antique a fait un don précieux à l’humanité : sa médecine et sa pharmacopée.
Face à la situation alarmante dans laquelle nous sommes en matière de santé en Occident, et c’est un euphémisme, il nous faut nous approprier les trésors de la médecine orientale. L’immense savoir sur lequel s’est développée cette médecine n’a pas disparu, c’est donc encore possible. Et il s’agit d’une réelle opportunité.

Faut-il abandonner les techniques occidentales ?

La médecine chinoise ne peut pas se substituer aux techniques occidentales très performantes de chirurgie, d’IRM et autres techniques d’analyses.

Mais nous aurions tout à y gagner de nous ouvrir aux alternatives naturelles et énergétiques pour la partie prévention de notre santé. Idem pour les soins des maladies ne nécessitant pas une opération imminente. 
La medecine chinoise est très efficace avec la plupart des maladies chroniques, la régulation hormonale, les douleurs articulaires, les burnout, la fatigue chronique, la plupart des allergies, les troubles de la ménopause, etc.

En fait, pour la grande majorité des pathologies qui ne nécessitent pas la chirurgie, il n’y a pas mieux et pas plus efficace que la médecine et la pharmacopée chinoises. Cette réalité n’est évidement par pour plaire à ceux à qui le système de santé actuel bénéficie.

Comment le Qi peut améliorer la physiologie et les maladies

Le Qi utilisé en hôpitaux en Chine soigne. Il rend l’état de bonne santé. Il soigne ceux qui tombent malades.
Mais il s’agit d’une médecine très différente. Le sujet doit s’impliquer. On ne peut pas se soigner en prenant simplement tous les soirs une petite pilule remplie de chimie. Il est vital de réfléchir à ce que nous sommes. Aux raisons pour lesquelles notre santé nous fait défaut et à ce qu’il faut changer dans notre existence pour aller mieux. Il s’agit de considèrer le problème dans son ensemble.
On ne s’attache pas qu’aux symptômes, on recherche la cause profonde du mal. On recherche également l’état d’harmonie entre le corps et l’esprit, qui lui seul mène à la santé.

La difficulté d’associer ces concepts à la médecine, tient au fait qu’ils n’ont pas de visée médicale à l’origine. Je veux dire par là qu’ils n’ont pas été pensés pour soigner les malades.
Le Qi est originellement une description physique de l’univers et de tout ce qui le compose : choses, êtres, phénomènes, matière, et énergie. La matière et l’énergie étant toujours imbriquées l’une dans l’autre et constitutives des choses, des êtres et des phénomènes.
Cela signifie concrètement que dans toute chose, dans tous les minéraux et les végétaux, dans tout être, animal ou humain, il y a une interaction de matières, généralement visibles, et d’énergies, généralement invisibles.

Et au sujet du Yin et du Yang ?

Le Yin et le Yang permettant de classifier et de répertorier les étapes de cette transformation : le Yin étant associé à la matière et le Yang à l’énergie. 

Le Yin et le Yang sont une division du Qi qui permet de classifier les choses, les phénomènes et les êtres en catégories qui relèvent soit plutôt de la matière, soit plutôt de l’énergie.


Ce système de classification est très sophistiqué. Il répertorie les correspondances, c’est-à-dire les relations et leur nature, qu’il y a entre les choses, les être et les phénomènes.
Concrètement, par exemple, il répertorie les phénomènes qui font qu’une bûche de bois peut se transformer en feu qui, lui, se transforme en chaleur qui peut, elle, permettre à la glace de fondre, de se transformer en eau et de bouillir avant de se transformer en vapeur.


Rien ne lui échappe, les astres, les phénomènes naturels liés aux saisons, la météorologie, l’agriculture, l’élevage, la pêche. Mais également la musique, la peinture, les mathématiques, l’astronomie, etc.
Ce système est connu sous le nom de « Loi des Correspondances », ou encore « Loi des Cinq mouvements ».
Cette représentation de l’univers et de ce qui le compose précède de plusieurs siècles la transformation de l’art ancestral de soigner en médecine.

Comment ramener cette compréhension de l’univers à la médecine ?

Il n’y a aucune difficulté à intégrer les maladies et la médecine au système chinois de classification Yin/Yang de l’univers et de la nature. C’est d’ailleurs ce qui démontre sa très grande justesse.

En ce qui concerne le fonctionnement de notre corps, le Qi exprime les forces universelles en interaction au sein de notre organisme. En effet, au même titre qu’elles régissent l’univers, ces interactions nous animent.
Simplement, ces forces fondamentales produisent en nous d’autres effets que sur les galaxies, les planètes ou sur la pousse des végétaux.
On peut considérer c’est grâce au Qi que nos organes, nos entrailles et nos substances corporelles assurent leurs fonctions physiologiques.
Ce fonctionnement comporte un aspect Yin, associé à la « matière » présente dans notre corps et qui constitue les tissus corporels qui composent nos chairs, nos organes, et le sang. Elle comporte également un aspect Yang, associé à nos énergies corporelles qui permettent à nos organes et nos différents tissus de remplir leurs fonctions physiologiques.

Maladie ou santé au sein du corps…

La bonne santé est le fruit d’un équilibre énergétique dans l’ensemble corps et esprit.
La maladie apparaît lorsque l’équilibre énergétique entre le Yin et le Yang du Qi, est rompu quelque part dans notre être. L’un de ces deux aspects du Qi, prenant le pas sur l’autre. 
Concrètement, et pour l’exemple, cela signifie que si la matière est « agressée » par l’énergie, l’organe à laquelle elle est attachée ne pourra plus remplir convenablement ses fonctions. 
De même, si l’énergie est « agressée » par la matière, l’organe à laquelle cette énergie est dédiée ne pourra plus assurer convenablement ses fonctions.  


Ce qui est merveilleux, c’est que la médecine chinoise sait comment rééquilibrer les relations entre le Yin et le Yang afin de nous soigner lorsque nous sommes malades. Pour cela elle utilise sa très riche et puissante pharmacopée, la diététique, le Qigong, la pause de ventouse, le tuina (les massages) et parfois l’acupuncture. 

Avant d’entamer tout traitement médicamenteux il serait sain et responsable d’essayer les approches naturelles. Au delà de cette démarche, il est même préférable d’utiliser ces mêmes techniques naturelles afin de demeurer dans un état de santé et de bien être général – dans une démarche de prévention.

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